Bokcirkel 2018-2019

Bokcirkel 2018-19

Varje grupp består av fem personer: A, B, C, D, E (medlemmar i föreningen). Böckerna cirkulerar enligt följande. Person A får bok 1, person B bok 2, person C bok 3, person D bok 4 och person E bok 5. Efter en månad lämnar A sin bok till B som lämnar sin till C som lämnar sin till D som lämnar sin till E som lämnar sin till A. Så får varje deltagare en ny bok varje månad.

En cirkulationslista med deltagarens namn, adress och telefonnummer samt datum för bytesdagarna finns i varje bok. Det är viktigt att angivna datum respekteras.

När de fem böckerna gått varvet runt behåller du den senaste boken. I maj 2019 ordnas en avslutande träff. Cirkeldeltagare som vill, får då diskutera läsupplevelser och utvärdera årets bokval. Därför kan det vara bra att under läsningens gång göra separata anteckningar om vad du tycker är bra, dåligt, roligt, anmärkningsvärt…

Anmälan till bokcirkeln sker i två steg

1) att senast den 1 oktober sända en e-post

till Carin Söderberg, carin.soderberg@live.se med namn, adress och telefonnummer. Dessa uppgifter är mycket viktiga. Ange även vilka personer du skulle vilja bilda cirkel med (endast namn). I görligaste mån tillgodoses dina önskemål,

2) att sätta in 150 kronor på Plusgiro 11 62 35-3 Alliance française d’Upsal. Ange Bokcirkel när du betalar. Är du inte medlem redan kan du betala medlemsavgiften vid samma tillfälle.

Tisdagen den 16 oktober klockan 19.00 är alla deltagare som har möjlighet välkomna till en inledande träff på Odensgatan 5 A, hos Carin Söderberg, 073-619 18 80. Ring senast den 15 oktober för anmälan och portkod. För dig som inte kan vara med på den träffen finns din första bok för avhämtning på samma adress.

Årets Böcker

– Michèle Audin, Une vie brève, Gallimard, 2013, Folio

Maurice Audin, jeune assistant de mathématiques à l’université d’Alger, membre actif du Parti communiste algérien, militant anticolonialiste, est arrêté par l’armée française en juin 1957, à Alger. Dix jours plus tard, il est déclaré mort. Il avait 25 ans, il était marié et père de trois enfants. Plus de 50 ans après sa fille Michèle a voulu rassembler les bribes de cette vie si brève

– Anaïs Barbeau-Lavalette, La femme qui fuit, Éditions Marchand de feuilles, 2015, Livre de poche

L’auteure raconte la vie hors du commun de sa grand-mère. Par petites touches, elle dresse le portrait d’une femme exceptionnelle, libre et avant-gardiste. Suzanne Méloche était une femme, une artiste, une amoureuse, engagée et contestataire, et qui, un jour, abandonna sa fille de trois ans, Mousse, et son fils d’un an, François. Le récit de cette vie débute dans les années 1940 au Québec, époque, selon l’auteur, où les francophones «sont considérés comme les Nègres blancs» des anglophones, vivant sous leur contrôle et celui de l’Eglise.

– Fatou Diome, Le ventre de l’Atlantique, Éditions Anne Carrière, 2003, Livre de poche

Le Ventre de l’Atlantique est le premier roman de l’écrivaine sénégalaise Fatou Diome. Le livre met en scène les rêves d’émigration des jeunes Sénégalais et a une dimension autobiographique. À Strasbourg, la narratrice doit renseigner au téléphone de son demi-frère Madické sur le déroulement des matchs de football de l’équipe nationale d’Italie qu’il ne peut pas suivre à la télévision sur son île de Niodior. Comme les garçons de son âge, il projette de venir lui aussi en France pour devenir un célèbre et riche footballeur. Le livre est un incessant aller et retour entre la petite île, où seul l’instituteur tente d’ouvrir les yeux des adolescents sur la fragilité de leur rêve, et la France, où la narratrice décrit sans concession la situation faite aux immigrants vite devenus clandestins, face au racisme et aux menaces d’expulsion. Mais elle est lucide aussi avec son village d’origine, où l’analphabétisme, la situation des femmes, le pouvoir des marabouts sont évoqués sans fard.

– Gaël Faye, Petit Pays, Grasset, 2016, Livre de poche

En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…

– Jean-Luc Seigle, En vieillissant les hommes pleurent, Flammarion, 2012, J’ai lu

Albert Chassaing est ouvrier chez Michelin mais sa vraie vie, il la passe dans sa ferme héritée de ses parents. Suzanne, sa femme, rêve de rompre avec l’existence campagnarde et d’acheter un appartement dans un immeuble moderne et tout confort. En attendant, elle fait entrer le formica et la télévision au village. La télé va être installée, c’est l’événement du jour ! Ce soir, il y a un reportage sur la vie des soldats en Algérie, elle y verra son fils aîné qui est là-bas. Quant au cadet, Gilles, il lit… et son père se demande: qu’est-ce que lui, ouvrier et fils de paysan, pourrait-il transmettre à ce fils si différent? Ce livre déroule la journée du 9 juin 1961 jusqu’au drame tôt pressenti.

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